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Qu'est-ce qu'un condo ?

La copropriété divise, communément appelée condo, est un mode de propriété où vous détenez un titre exclusif sur votre unité d’habitation (la partie privative) et une quote-part indivise des parties communes de l’immeuble.

Juridiquement, c’est une formule hybride entre autonomie et collectivité. Contrairement à la location, vous possédez un numéro de lot distinct au cadastre du Québec, ce qui vous permet de bâtir un patrimoine.

Ce type d’habitation répond d’abord à un besoin de liberté temporelle et de sécurité.

Que ce soit pour le jeune professionnel ou le retraité en transition, la copropriété permet de transférer la responsabilité de l’entretien lourd (toiture, fondations, déneigement) à un syndicat de copropriétaires.

Vous achetez non seulement un espace de vie, mais aussi une tranquillité d’esprit, régie par une déclaration de copropriété qui protège la valeur de votre investissement.

Évolution du prix médian des condos à Québec

Le marché de la copropriété dans la Ville de Québec a atteint un niveau de maturité élevé, offrant une alternative stable et prévisible face à la forte appréciation des maisons unifamiliales.

Prix moyen par arrondissement au cours des 12 derniers mois

Arrondissement Prix de vente moyen des 12 derniers mois
Beauport 298 682$
Charlesbourg 274 651$
La Cité-Limoilou 387 004$
La Haute-Saint-Charles 320 439$
Les Rivières 335 983$
Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge 395 373$

Acheter un condo ou aller en location ?

La distinction fondamentale est patrimoniale : le loyer est une dépense courante à fonds perdu, tandis que les versements hypothécaires sur un condo constituent une capitalisation mensuelle (une épargne forcée).

Voici les nuances économiques et légales pour guider votre réflexion :

  • La sécurité d’occupation : Le locataire demeure vulnérable aux reprises de logement ou aux évictions pour rénovations majeures. Le copropriétaire détient le plein contrôle de son occupation, tant qu’il respecte ses obligations financières et les règlements de l’immeuble.
  • L’aménagement et la personnalisation : Contrairement au locataire qui doit vivre avec les choix du propriétaire, le copropriétaire est libre de rénover l’intérieur de son unité (cuisine, salle de bain, revêtements), sous réserve de respecter les normes d’insonorisation stipulées dans la déclaration de copropriété.
  • Le coût net vs l’enrichissement : Si le décaissement mensuel initial peut sembler supérieur à un loyer (hypothèque + taxes + charges communes), l’amortissement du capital et l’appréciation de la valeur marchande du bien créent un « avoir propre » significatif sur un horizon de 5 à 10 ans.

Est-ce le bon choix pour vous ?

La copropriété est la solution idéale pour ceux qui privilégient la localisation et les services plutôt que la souveraineté totale sur le terrain, et qui acceptent la discipline d’une gestion collective.

Une analyse objective s’impose :

Les avantages stratégiques :

  • Gestion déléguée : L’entretien extérieur, le déneigement et la maintenance du bâtiment sont pris en charge par le syndicat. C’est la formule « sans tracas » par excellence.
  • Accessibilité au marché : C’est souvent le vecteur d’entrée le plus réaliste pour acquérir une propriété dans les secteurs centraux, là où l’unifamiliale est hors de prix.
  • Services et sécurité : L’accès à des infrastructures partagées (ascenseurs, chute à déchets, insonorisation supérieure, stationnement souterrain) offre un confort de vie difficile à reproduire en maison individuelle.

Les réalités techniques et financières :

  • La vie en communauté : La proximité impose des compromis. Les bruits de voisinage et les règles de vie (gestion des déchets, stationnement) sont inévitables.
  • Les charges communes (frais de condo) : Ce ne sont pas des options. Vous devez contribuer aux opérations courantes, mais aussi obligatoirement au fonds de prévoyance et au fonds d’auto-assurance pour garantir la pérennité de l’immeuble.
  • Restrictions réglementaires : La déclaration de copropriété peut imposer des limites strictes (poids des animaux, type de couvre-plancher, interdiction de BBQ au charbon).

Autres options à considérer

Si la copropriété divise standard ne correspond pas parfaitement à vos attentes, voici trois alternatives logiques.

  1. La maison de ville en copropriété : Le compromis spatial. Vous bénéficiez d’une entrée privée et d’une configuration sur plusieurs étages comme une maison, tout en conservant les avantages de l’entretien partagé (déneigement, assurances).
  2. La copropriété indivise : L’alternative urbaine. Souvent située dans des plex anciens (ex: triplex sur le Plateau ou Limoilou), elle est moins chère à l’achat et les taxes sont partagées. Attention : elle exige une mise de fonds de 20 % et une hypothèque auprès d’une institution financière spécifique (Banque Nationale ou Desjardins).
  3. L’immeuble à revenus (propriétaire occupant) : L’alternative d’investissement. Au lieu de payer des charges à un syndicat, vous gérez votre propre petit immeuble. Les revenus locatifs aident à payer l’hypothèque, mais vous récupérez la charge complète de la gestion et de l’entretien.

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    Ce qu'ils disent sur moi

    FAQ

    Vous avez des questions ?
    Je suis là pour y répondre.

    • Non, c’est une fausse perception. Les charges communes (frais de condo) couvrent des dépenses incompressibles que vous auriez aussi en maison : assurance du bâtiment, déneigement, entretien paysager et réparations majeures. La copropriété permet simplement de mutualiser ces coûts et de les lisser dans le temps.

    • Depuis l’adoption de la Loi 16, c’est le pilier financier de l’immeuble. C’est une réserve d’argent obligatoire, basée sur une étude réalisée par un professionnel (architecte ou ingénieur) tous les cinq ans, destinée exclusivement aux réparations majeures (toiture, fenêtres, ascenseurs).

    • La différence réside dans l’acoustique et le coût. Les immeubles en béton offrent une insonorisation supérieure (bruits aériens et d’impact), ce qui garantit plus d’intimité, mais les coûts de construction et les charges mensuelles sont plus élevés. Les structures en bois sont courantes pour les immeubles de moins de 4 étages; elles sont plus abordables, mais nécessitent une vigilance accrue sur le bruit.

    • C’est de plus en plus restrictif. La majorité des déclarations de copropriété interdisent désormais la location de courte durée (moins de 31 jours) pour préserver la quiétude et la sécurité. De plus, la Loi sur l’hébergement touristique et les règlements municipaux exigent des permis spécifiques et le consentement du syndicat, qui est rarement accordé. Fait dans l’illégalité, les sanctions financières sont très répressives.

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